La FSU35, membre de l’inter-organisation de soutien aux personnes exilées, appelle à une manifestation lundi 18 décembre à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·es.
Rendez-vous à 17h30 à Rennes à République
L’été dernier, alors que des personnes migrantes survivaient dans un campement de fortune, différents collectifs ont multiplié les mobilisations en direction de la Préfecture et de la Mairie pour exiger la mise à l’abri de ces personnes. Une centaine de personnes exilées, dont 30 enfants, ont dû attendre la tempête pour être mis à l’abri, au dernier moment.
Lundi 6 novembre, la municipalité a décidé de leur ouvrir un autre « abri ». Depuis, les personnes s’entassent dans un hangar, sans chauffage, dans des conditions sanitaires et de sécurité totalement insuffisantes et loin de tous les services de la ville dont les arrêts de bus qui permettent aux enfants dʼaller à lʼécole. Nous demandons depuis plusieurs semaines à rencontrer le Préfet pour que l’État applique sa propre loi, à savoir l’hébergement de tou·tes.
Silence total !
La ville, le département, la région, les pouvoirs publics devraient tous se saisir de cette problématique afin de réfléchir à des solutions et de faire pression sur lʼÉtat ; De nombreux bâtiments sont vides. Permettre quʼils soient habités devrait être une priorité !
Combien de temps va être imposée cette situation invivable aux exilé·es sans abri ?
Faut-il attendre un drame pour que les pouvoirs publics réagissent ?
Nous dénonçons une politique toujours plus cynique à l’égard des personnes exilées dont la loi Darmanin est le reflet !
À Rennes, comme dans de nombreuses villes, faisons du 18 décembre une journée de résistance aux discours de haine et manifestons pour :
- La liberté de circulation et d’installation
- Des logements dignes et pérennes pour tou·tes
- La régularisation de toutes les personnes sans papiers
- L’égalité des droits.