Douze mois d’une guerre impitoyable menée par le gouvernement israélien qui a ravagé la bande de Gaza, tué au moins 42000 personnes (les 3/4 sont des civils), détruit toutes les infrastructures du territoire !
Certains experts, y compris étatsuniens, évoquent la probabilité de 100 000 morts, deux fois plus de blessé.e.s et mutilé.e.s et des destructions à hauteur de 60% des constructions, 85% des écoles, la moitié des hôpitaux, 68% des surfaces agricoles. Une réponse vengeresse au 7 octobre, hors de proportion et sans respect du droit international. Au point que les instances internationales, l’ONU, la CIJ (Cour internationale de justice), les ONG dénoncent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et évoquent la probabilité d’une tentative de génocide…
A présent, le conflit se porte au Liban où on dénombre déjà plusieurs centaines de morts, en bonne part des civils, des destructions massives et la panique généralisée dans le sud du pays.
La seule réponse au conflit, c’est un cessez-le-feu immédiat, le respect du droit international, l’obligation de négocier pour toutes les parties, l’implication de la communauté internationale pour imposer la solution à deux États. Le gouvernement français, l’Union européenne doivent cesser de tergiverser, stopper toute aide militaire au gouvernement criminel de Netanyahou et de l’extrême droite israélienne et toute coopération économique tant que durera la guerre. la France doit aussi faire droit aux demandes d’asile politique des Palestien·nes, notamment des binationaux.
C’est pourquoi, la FSU35 appelle à rejoindre la « Coordination rennaise pour la Palestine » qui organise une manifestation samedi 5 octobre à 15h, place de la République pour soutenir le peuple palestinien opprimé et exiger la paix
mais aussi à se rassembler lundi 7 octobre à 18h, place de la République, pour obtenir la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, soutien de la résistance palestinienne, condamné en France et plus vieux « prisonnier politique » au monde, libérable depuis 1999, toujours détenu et dont toutes les demandes de libération conditionnelle ont été rejetées par les gouvernements français (malgré les décisions de justice). Ce lundi 7, une nouvelle demande est examinée.
Ci-joint, le tract de la Coordination rennaise pour la Palestine